Guillaume Gomez : «A l'heure du presque tout numérique, les livres créent un lien avec les gens»

Ancien cuisinier de l'Elysée, Guillaume Gomez est l'auteur de livres de cuisine qui font le tour des meilleurs tables. Il était l'invité du Festival Des Livres Des Artistes le week-end du 2 et 3 juillet à Paris.

Paris Match.Pourquoi être ici au Festival des livres des artistes ? C'est important de rencontrer le public ?
Guillaume Gomez . Pour plusieurs raisons. Déjà parce les organisatrices François Smadja et Nathalie Lévy me l’ont demandé. C'est une belle action. On ne le dit peut être pas assez, mais ce festival.est avant tout à destination du public.Ce festival montre que la lecture peut être accessible par différents canaux, que ce soit la cuisine, que ce soit la danse, que ce soit les stars, car il y a des stars qui sont là, mais il y a également des auteurs, disons des ««vrais» écrivains. Donc il y a un peu de tout. En plus, une partie des bénéfices des ventes de la librairie partent pour l'association Lectures pour tous, qui lutte pour l'accès aux livres et contre l'illettrisme. Donc c'est avant tout une bonne action. Et ensuite ? C'est la troisième fois que je participe à ce festival. C'est toujours des très bons moments. On rencontre des gens qu'on ne peut pas forcément rencontrer le reste de l'année parce que ce ne sont pas les mêmes univers et donc c'est toujours des belles rencontres. J'ai rencontré ici des grands écrivains, des artistes, des danseurs, des acteurs, des chanteurs. Voilà, ça permet de passer un beau week-end au pied de la tour Eiffel, dans la plus belle ville du monde, à Paris. En plus, c'est en accès libre, c'est gratuit. C'est important de montrer aussi que la culture, elle peut à tout moment être gratuite. Bien évidemment, les livres, il faut les acheter. Mais il y a des conférences, des échanges, des rencontres et tout ça, c'est gratuit. A l'heure du presque tout numérique, les livres créent un lien avec les gens.

Justement vous êtes venu avec un livre de cuisine, «Recettes gourmandes des(...)


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