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Guerre en Ukraine: un monument soviétique rebaptisé en "Arche de la Liberté du Peuple ukrainien" à Kiev

L'Arche de l'Amitié des Peuples rebaptisé l'Arche de la Liberté du Peuple ukrainien à Kiev - Flickr
L'Arche de l'Amitié des Peuples rebaptisé l'Arche de la Liberté du Peuple ukrainien à Kiev - Flickr

L'Arche de l'Amitié des Peuples, un emblématique monument soviétique du centre-ville de Kiev, est devenu samedi l'Arche de la Liberté du Peuple ukrainien, suite à une décision en ce sens du conseil municipal.

"Aujourd'hui, le conseil municipal a décidé de 'décommuniser' le nom de l'arche de l'Amitié des Peuples. Ce sera désormais l'Arche de la Liberté du Peuple ukrainien", a annoncé sur la messagerie Telegram le maire de la capitale, Vitali Klitschko.

Une quarantaine de monuments et emblèmes bientôt retirés

Les élus municipaux ont en outre "approuvé une liste de plus de 40 monuments et emblèmes mémoriaux qui devront être retirés des rues et bâtiments de la capitale pour être transmis au musée du totalitarisme", a-t-il ajouté.

Si de nombreux lieux ou monuments sont appelés à être rebaptisés, Vitali Klitschko a indiqué que le processus de désignation des nouveaux noms prendrait du temps et impliquerait "des spécialistes", notamment des historiens, "pour ne pas prendre de décision hâtive".

L'Arche de l'Amitié des Peuples est une imposante arche métallique d'une hauteur de 35 mètres érigée dans un parc du centre-ville en 1982. Elle faisait partie du même complexe que la sculpture des deux travailleurs russe et ukrainien démontée le mois dernier.

Une consultation pour rebaptiser des stations de métro

En 2018, des militants anti-russes y avaient apposé un autocollant en trompe-l'oeil, montrant une fissure au centre de l'arche pour souligner la rupture des relations entre les deux pays.

Beaucoup d'habitants à Kiev appellent à rebaptiser d'autres symboles dont les noms sont liés à la Russie ou au Bélarus, son allié.

Le métro de Kiev a ainsi organisé une consultation en ligne durant laquelle les votants se sont prononcés pour rebaptister "Varsovie" la station "Minsk", "Boutcha" la station "Beresteïska", ville bélarusse de Brest, ou encore du nom du dissident poète ukrainien Vassyl Stous, mort au goulag, la station "Place Leon-Tolstoï".

Article original publié sur BFMTV.com