La guerre s’accélère, mais les discussions sur le sort des otages continuent

Les négociations sur le sort des otages du Hamas continuent, annonce le Financial Times. Et ce malgré l’intensification des frappes israéliennes sur la bande de Gaza et les incursions terrestres de Tsahal sur le territoire contrôlé par le mouvement islamiste armé.

L’État hébreu et le Hamas “se parlent toujours [indirectement], ils s’écoutent”, assure une source diplomatique au journal britannique. Les discussions, menées sous l’égide du Qatar, ont certes été ébranlées par l’action militaire d’Israël.

Et “l’optimisme” des médiateurs, convaincus de la nécessité d’un accord incluant une pause humanitaire, s’est affaibli. Mais le contact entre les différentes parties n’a pas pour autant été rompu.

Inquiétude des familles

“Les forces israéliennes ont lancé vendredi le plus important bombardement de Gaza depuis que la guerre a commencé, il y a trois semaines”, rappelle le Financial Times. L’intensification de l’offensive, “dont les responsables israéliens affirment qu’elle augmentera la pression sur le Hamas pour qu’il libère les captifs”, a toutefois “renforcé l’inquiétude des familles des otages concernant le sort de leurs proches”.

Ces dix derniers jours, quatre personnes – deux citoyennes israéliennes et deux ressortissantes américaines – ont été relâchées “unilatéralement” par le mouvement islamiste armé.

“Mais la mort de Shani Louk, une citoyenne germano-israélienne de 22 ans qui aurait été enlevée par le Hamas, a aussi été confirmée.” D’après les autorités israéliennes, plus de 230 civils et militaires de nationalité israélienne, européenne et thaïlandaise ont été capturés, lors de l’attaque du groupe armé islamiste, qui a fait plus de 1 400 morts, le 7 octobre.

Une “opération nocturne”

Lundi 30 octobre, la libération de la soldate israélienne Ori Megidish a également été annoncée par les services de renseignement israéliens et Tsahal. Elle fait suite à une “opération nocturne” menée par l’armée de l’État hébreu dans la bande de Gaza.

Pour libérer ses otages non israéliens, le Hamas demande une pause de cinq jours dans les bombardements, ainsi que des livraisons de nourriture, de carburant et de médicaments dans la bande de Gaza, où les frappes israéliennes ont fait, selon le mouvement palestinien, plus de 8 000 morts et 20 000 blessés.

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