Guerre Israël-Hamas : après la libération de quatre otages, des scènes de joie sur une plage de Tel Aviv

ISRAËL - Des cris de joie et des applaudissements ont retenti sur la plage de Tel Aviv, ce samedi 8 juin, lorsqu’un maître-nageur a annoncé la libération par l’armée israélienne de quatre otages retenus par le Hamas, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

Guerre Israël-Hamas : quatre otages à Gaza ont été libérés en vie, voici qui ils sont

Noa Argamani, 26 ans, Almog Meir Jan, 22 ans, Andrey Kozlov, 27 ans, et Shlomi Ziv, 41 ans, avaient été enlevés sur le site du festival de musique electro Nova.

Les otages ont été libérés lors « d’une opération spéciale difficile de jour à Nousseirat », écrit l’armée israélienne dans un communiqué. Ils sont « en bonne santé » mais ont été transférés au centre médical Sheba de Tel Hashomer, près de Tel-Aviv, « pour effectuer des examens médicaux complémentaires ». Cette « mission difficile à haut risque » a eu lieu dans le centre de la bande de Gaza, a déclaré Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, un secteur visé par d’intenses bombardements depuis plusieurs jours.

Pressions sur Netanyahu

Au neuvième mois de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, le Premier ministre Benjamin Netanyahu subit une forte pression à l’étranger pour sa conduite de la guerre à Gaza, mais aussi sur le plan interne avec celle des familles des otages enlevés lors de l’attaque sans précédent menée sur le sol israélien par le Hamas le 7 octobre, qui a déclenché les hostilités.

Les frappes israéliennes se sont concentrées ces derniers jours sur le centre de la bande de Gaza et notamment sur Nousseirat où l’une d’elles, sur une école de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), avait fait jeudi 37 morts selon un hôpital local.

Accusant le Hamas d’avoir utilisé à dessein cette école pour lancer des attaques, l’armée israélienne a dit avoir tué lors de cette frappe « 17 terroristes ». Le Hamas, qui a déclaré que 14 enfants avaient notamment péri, a dénoncé de « fausses informations ».

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