Guerre Israël-Hamas : qui sont les quatre Français toujours otages ou disparus après la libération de Mia Schem
INTERNATIONAL - La jeune franco-israélienne Mia Shem, parmi les plus connues en France des otages du Hamas à Gaza, a été libérée ce jeudi 30 novembre avec une autre Israélienne après 54 jours de captivité, au soulagement de sa famille, le président Macron évoquant « une grande joie » pour tous les Français. Le 27 novembre, trois jeunes franco-israéliens avaient déjà été libérés.
Mais le soulagement est toujours teinté d’inquiétude alors que quatre Français sont toujours otages ou portés disparus depuis l’attaque du 7 octobre contre Israël.
Les deux pères des enfants libérés, Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi
Parmi les quatre ressortissants qui restent introuvables figurent les deux pères des trois enfants libérés Eitan Yahalomi, Erez Kalderon et Sahar Kalderon. Il s’agit de Ofer Kalderon, 53 ans, et Ohad Yahalomi, 49 ans, qui vivaient tous deux dans le kibboutz de Nir Oz. Leurs enfants ont été libérés le 27 novembre dans le cadre de la trêve.
En tant qu’hommes majeurs, ils ne sont pas considérés comme libérables par le Hamas selon les termes de l’accord signé
Eliya Toledano, un ami de Mia Schem
Eliya Toledano participait au même festival de musique électronique que Mia Schem, « Tribe of Nova » , lorsqu’il a été kidnappé et emmené à Gaza, selon son frère qui a témoigné au micro de BFMTV. Le jeune homme a fêté ses 28 ans, le 22 novembre, en captivité.
Orion Hernandez Radoux, petit ami de Shani Louk
Le dernier homme disparu est Orion Hernandez Radoux, qui lui aussi aurait été enlevé par le groupe terroriste lors du festival. Le franco-mexicain était le petit ami de Shani Louk, une germano-israélienne tuée par le Hamas, indique Le Point. Des messages écrits en arabe ont été envoyés depuis son téléphone à sa famile, rapporte The Times of Israël : « La Palestine sera libérée, et Jérusalem sera la capitale de la Palestine, et la Palestine sera libre… ».
La trêve a permis jusque-là la libération de 72 otages israéliens et de 210 prisonniers palestiniens. Une trentaine d’étrangers, en majorité des Thaïlandais travaillant en Israël, ont également été libérés hors du cadre de l’accord.
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