Guerre Israël-Hamas : après la mort d’Elya Toledano, les efforts se poursuivent pour libérer les trois Français

La libération de Mia Schem, le 30 novembre 2023, est la dernière d’une ressortissante française détenue par le Hamas.
JACK GUEZ / AFP La libération de Mia Schem, le 30 novembre 2023, est la dernière d’une ressortissante française détenue par le Hamas.

ISRAEL - Une « peine immense ». L’annonce, ce vendredi 15 décembre, de la mort d’Elya Toledano, otage franco-israélien détenu par le Hamas a fait réagir la ministre des Affaires étrangères. Dans un message publié sur X (ex-Twitter), Catherine Colonna a aussi redit que « la libération de tous les otages est notre priorité ». Ce qu’a répété Emmanuel Macron quelques minutes plus tard, assurant dans son tweet de condoléance à l’adresse du jeune disparu de 28 ans que « la France continue d’œuvrer sans relâche pour libérer tous les otages ».

Mia Schem, ancienne otage du Hamas, se fait tatouer un message d’espoir sur l’avant-bras

Depuis l’attaque terroriste menée le 7 octobre en Israël, des dizaines de personnes sont toujours portées disparues. La trêve scellée courant novembre avait permis la libération de 70 d’entre eux, dont une poignée de Français. Parmi eux, Mia Schem une ami d’Elya Toledano enlevée comme lui lors du festival de musique « Tribe of Nova ».

À ce jour, trois Français sont toujours aux mains du mouvement islamistes.

Les deux pères des enfants libérés, Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi

Parmi les trois ressortissants qui restent introuvables figurent les deux pères des trois enfants libérés Eitan Yahalomi, Erez Kalderon et Sahar Kalderon. Il s’agit de Ofer Kalderon, 53 ans, et Ohad Yahalomi, 49 ans, qui vivaient tous deux dans le kibboutz de Nir Oz. Leurs enfants ont été libérés le 27 novembre dans le cadre de la trêve.

En tant qu’hommes majeurs, ils n’étaient pas considérés comme libérables par le Hamas selon les termes de l’accord signé.

  • Orion Hernandez Radoux, petit ami de Shani Louk

Le dernier homme disparu est Orion Hernandez Radoux, qui lui aussi aurait été enlevé par le groupe terroriste lors du festival. Le franco-mexicain était le petit ami de Shani Louk, une germano-israélienne tuée par le Hamas, indique Le Point. Des messages écrits en arabe ont été envoyés depuis son téléphone à sa famille, rapportait The Times of Israël fin novembre : « La Palestine sera libérée, et Jérusalem sera la capitale de la Palestine, et la Palestine sera libre… ».

On estime à 250 le nombre de personnes enlevées et emmenées à Gaza le jour de l’attaque, dont environ 135, selon l’armée israélienne, sont toujours aux mains du Hamas et de groupes affiliés après la libération de 105 otages pendant une trêve de sept jours qui a pris fin le 1er décembre.

Les familles des otages se sont par ailleurs dit « choquées » par l’annonce du directeur du Mossad (les services israéliens de renseignement extérieur) du refus de mener de nouvelles négociations pour les libérer et ont demandé des explications aux autorités.

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