“La guerre israélo-iranienne sort de l’ombre” : Téhéran lance une attaque sans précédent de drones et de missiles contre Israël

“Le Moyen-Orient n’a pas fermé l’œil de la nuit”, résume le quotidien libanais L’Orient - Le Jour. “Après deux semaines de suspense suite à l’attaque israélienne contre le consulat iranien de Damas, l’Iran a mené sa riposte tant attendue et annoncée […]. Pour la première fois de son histoire, la République islamique a lancé une attaque directe contre Israël”.

Au total, Téhéran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril. Dans le même temps, les alliés de l’Iran, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis ont mené des attaques anti-israéliennes, le premier en tirant des roquettes sur le Golan occupé par Israël, et les seconds en lançant des drones en direction du territoire israélien.

“Les sirènes ont retenti dans tout Israël samedi soir”, raconte le Jerusalem Post. Une série de détonations a notamment figé Jérusalem, tôt dimanche matin. Le ciel s’est piqué de lumières rouges et jaunes filmées par l’Agence France-Presse. Des images saisissantes de projectiles frôlant l’emblématique coupole dorée du dôme du rocher, sur l’un sites les plus saints de l’Islam, au cœur de la vieille ville, ont fait le tour des réseaux sociaux.

Le président américain Joe Biden qui s’est entretenu au téléphone avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a déclaré samedi soir que les forces américaines avaient contribué à abattre “presque tous” les drones et missiles tirés sur le territoire de l’État hébreu. Seule une base militaire a subi “des dégâts mineurs”, a annoncé un porte-parole de l’armée israélienne dans la nuit de samedi à dimanche.

Une “riposte calculée pour éviter une réelle escalade régionale”

Une scène “surréaliste”, écrit l’éditorialiste et directeur de la rédaction du Times of Israel David Horovitz, qui rappelle, lui aussi, que “l’Iran n’a jamais attaqué directement Israël de cette manière”. Pour le journaliste, cela marque une “transition, de la guerre entre Israël et le Hamas […], vers un conflit régional. Il sera très intéressant de voir ce que fera ensuite Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah.”

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