Guerre Hamas-Israël : le calvaire des journalistes palestiniens à Gaza

Les proches du journaliste d'Al-Jazeera Wael al-Dahdouh le serrent dans leurs bras, à Gaza, alors que son épouse et ses deux enfants ont été tués dans une frappe aérienne.  - Credit:ASHRAF AMRA / ANADOLU / Anadolu via AFP
Les proches du journaliste d'Al-Jazeera Wael al-Dahdouh le serrent dans leurs bras, à Gaza, alors que son épouse et ses deux enfants ont été tués dans une frappe aérienne. - Credit:ASHRAF AMRA / ANADOLU / Anadolu via AFP

Contraints de fuir les raids israéliens sur la ville de Gaza, des centaines de journalistes palestiniens couvrent la guerre au péril de leur vie et dans des conditions effroyables. Des tentes dans la cour d'un hôpital leur servent de salle de rédaction le jour et de gîte la nuit. Certains travaillent pour des médias locaux, d'autres pour la presse internationale, mais ils vivent tous le même calvaire pour faire leur métier depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, au pouvoir à Gaza.

Selon leur syndicat, 22 journalistes ont été tués dans la bande de Gaza depuis le déclenchement de la guerre après une attaque sanglante d'une ampleur inédite du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre. Au début du conflit, les médias présents dans le territoire palestinien travaillaient depuis des bureaux à Gaza-ville. Les intenses bombardements israéliens, qui ont détruit de nombreuses tours, les ont contraints à faire partir leurs équipes vers le sud, même si les frappes israéliennes n'épargnent aucune zone.

Un hôpital comme QG

Les autorités du Hamas ont affirmé mercredi que plus de 6 500 personnes, en grande majorité civiles, ont été tuées depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza. Ceux-ci ont été déclenchés en représailles à l'attaque du Hamas qui a fait plus de 1 400 morts en Israël, selon les autorités. L'hôpital Nasser abrite dans sa cour, et ses différents services, plus de 30 000 Palestiniens déplacés par la guerre.

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