Guerre froide : oui, les sacs à dos nucléaires ont bien existé !

Lorsque Robert Oppenheimer a créé la première bombe atomique, qui a été larguée sur la ville d'Hiroshima en 1945, elle faisait 3 mètres de long et plus de 4 tonnes. Mais à la suite de cette invention qui marquera l'humanité à jamais, et face à un niveau de dévastation jamais connu auparavant, de plus petites bombes nucléaires ont été développées à des fins tactiques aux États-Unis. Certaines tenaient même dans un sac à dos, et auraient été accrochées à des parachutistes pendant la guerre froide lors d'entraînements, rappelle le média spécialisé The Drive.

Si Oppenheimer est parti du laboratoire militaire de Los Alamos, les États-Unis ont tout de même continué de travailler sur leur armement nucléaire dans les années 1950 et 1960. Alors que les relations avec l'Union soviétique, qui a lancé sa propre bombe atomique en 1949, étaient au bord de la rupture, les Américains diversifiaient et miniaturisaient leurs munitions, au cas où un nouveau conflit n'éclate. Des militaires des opérations spéciales se sont donc retrouvés à sauter d'un avion dans le ciel avec des munitions nucléaires portables, aussi fou que cela puisse paraître aujourd'hui.

Ces engins destructeurs, baptisés W-54 ou B-54, faisaient partie des SADM (munitions spéciales atomiques de démolition). Leur but n'était pas de bombarder des villes, mais de s'en servir par exemple pour détruire le flanc d'une montagne, créer des cratères géants, faire sauter des infrastructures, comme des tunnels, des viaducs, afin de gêner l'ennemi. (...)

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