Guerre à Gaza, conflit en Ukraine... La 68e édition de l'Eurovision s'annonce très politique

Musique et paillettes d'un côté, manifestations et slogans politiques de l'autre. La 68e édition de l'Eurovision, dont les demi-finales se tiennent ce mardi 7 et jeudi 9 mai, se déroule sous haute tension. Marqué par la polémique sur la participation d'Israël en pleine offensive à Gaza, la compétition attend non seulement des artistes de 37 pays, mais doit aussi faire face aux rassemblements propalestiniens.

La ville suédoise de Malmö qui organise le concours cette année (finale le 11 mai) a renforcé son dispositif de sécurité pour accueillir les quelque 100 000 visiteurs.

« Seule la musique peut unir les gens divisés. » Ce sont les paroles de l'une des favorites de l'Eurovision cette année. Jerry Heil, 28 ans, défend les couleurs de l'Ukraine, en duo avec Alyona alyona, rappeuse la plus populaire du pays. Pour elles, « chaque chanson est politique » et la leur « parle d'union » pour rappeler à quel point le monde était uni contre la grande invasion russe dans leur pays.

Comme un « Ouragan »

Aujourd'hui, les regards se tournent vers la jeune Israélienne Eden Golan, 20 ans. Malgré les appels à exclure Israël de l'Eurovision, lancés notamment par des candidats de neuf pays du concours, la jeune chanteuse maintient sa prestation avec « Hurricane », à savoir « Ouragan ».


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