Grèce : Jean-Luc Mélenchon toujours au front

Jean-Luc Mélenchon lors d'une manifestation de soutien après la victoire du Non en Grèce, le 5 juillet.

Pendant que les députés votaient à une large majorité en faveur de l'accord entre la Grèce et l'Eurogroupe, une centaine de personnes se sont rassemblées aux abords de l'Assemblée pour dénoncer les mesures d'austérité imposées aux Grecs.

La gauche radicale ne lâche rien dans sa lutte contre l’accord entre la Grèce et les créanciers. A l’appel du Parti de gauche, une centaine de personnes se sont rassemblées mercredi après-midi, à quelques encablures de l’Assemblée nationale, pour dénoncer les nouvelles mesures d’austérité imposées au peuple grec.

Pour Maria, Andalouse de 60 ans, il est important de venir manifester : «Il faut que nos députés sachent qu’on ne veut pas de l’accord. Nous ne voulons pas de cette Europe qui n’impose qu’une seule politique austéritaire.» Militant du Parti de gauche, Jean-Claude s’est également déplacé «pour s’opposer à ce coup d’état financier de l’Eurogroupe. L’Europe est devenue la prison des peuples».

«La Grèce est en état d’occupation»

A quelques mètres de là, les députés commencent à débattre sur le texte. Avant de rejoindre l’hémicycle - et ses compagnons du Front de gauche qui ont finalement décidé de voter contre «à l’unanimité» - le député François Asensi donne le ton : «La Grèce est en état d’occupation. Cet accord est un coup d’Etat institutionnel qui va aggraver les conditions de vie des Grecs».

La pilule ne passe toujours pas également du côté de Jean-Luc Mélenchon: «Le contenu de cet accord est inacceptable. C’est parce que nous sommes pour Tsipras que nous appelons à voter contre l’accord.» Il admet tout de même une erreur commise par le Premier ministre grec : «S’il avait dit qu’il était prêt à s’en aller, le rapport de force aurait été inversé. Il s’est lui-même posé le garrot autour du cou.»

«Nous ne savons pas si cet accord franchira la fin de semaine.»

Mais le co-fondateur du Parti de gauche ne perd pas espoir et croit encore à un énième retournement de situation : «Nous ne savons pas si cet accord franchira (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Ah merde, ils veulent vraiment légiférer sur le numérique…
Interview présidentielle : Hollande encense Valls, élude 2017 et tacle le FN
Natacha, mon amour…
Grèce : le Front de gauche se divise sur le vote au Parlement
Pour voter aux régionales, vous avez jusqu'au 30 septembre pour vous inscrire