Grèce : la Bourse d’Athènes rouvre après cinq semaines de fermeture

La Bourse le 15 juin 2015 à Athènes

Pendant ce temps, le gouvernement grec est entré dans le vif des négociations avec ses créanciers sur un troisième plan d'aide de 82 milliards d'euros.

La Bourse d’Athènes a rouvert lundi dans une ambiance qui s'annonçait mouvementée après cinq semaines de fermeture, le tout sur fond de préparation d’un troisième plan international d’aide à la Grèce. A l'ouverture, elle a plongé de 22,87%. La Bourse avait été close le 26 juin, à la veille de l’annonce par Alexis Tsipras, le Premier ministre, du référendum sur les nouvelles mesures d’austérité exigées de son pays. Il espérait sortir de l’impasse dans laquelle s’étaient retrouvées les négociations avec les créanciers (UE et FMI) en soumettant ainsi leur offre d’accord sur le financement à la population.

Lundi, les opérations boursières reprendront normalement pour les investisseurs étrangers, mais elles seront plus encadrées pour les investisseurs locaux. Ces derniers ne pourront pas financer l’achat de titres en retirant de l’argent sur leurs comptes bancaires en Grèce, restant ainsi soumis au contrôle des capitaux en vigueur dans ce pays. Ils pourront en revanche se servir de comptes à l’étranger ou effectuer des transactions en liquide.

Les opérations seront possibles sur l’ensemble des valeurs inscrites à la cote, y compris les valeurs bancaires qui seront au centre de toutes les attentions, tant les banques sont dans une situation de grande vulnérabilité avec le retrait de quelque 40 milliards d’euros par les déposants depuis décembre dernier, d’après l’association des banques grecques.

«Schaüble se trompe»

La Grèce et ses créanciers ont conclu le 13 juillet un accord afin de négocier un troisième plan d’aide au pays dont les discussions s’annoncent très dures, en raison notamment de divergences entre créanciers sur un allègement de la dette publique grecque, soutenu par la Banque centrale européenne, le Fonds monétaire international ou encore la France. Mais que l’Allemagne répugne à évoquer.

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