Grippe aviaire : un ours polaire meurt pour la première fois

Un ours polaire vivant près d’Utqiagvik, dans l’extrême nord de l’Alaska, aux États-Unis, est mort de la grippe aviaire. (Photo d'illustration)  - Credit:Peter Howarth/National / MAXPPP / NATIONAL PICTURES/MAXPPP
Un ours polaire vivant près d’Utqiagvik, dans l’extrême nord de l’Alaska, aux États-Unis, est mort de la grippe aviaire. (Photo d'illustration) - Credit:Peter Howarth/National / MAXPPP / NATIONAL PICTURES/MAXPPP

Une première inquiétante. Un ours polaire vivant près d'Utqiagvik, dans l'extrême nord de l'Alaska, aux États-Unis, est mort de la grippe aviaire en octobre dernier, rapporte Courrier international ce jeudi 4 janvier, se référant à un média local. L'animal a donc succombé au virus H5N1, dont la souche actuellement en circulation est hautement pathogène. Il s'agit là du premier animal inscrit sur la liste des espèces menacées en Alaska victime de la maladie. Les ours polaires, dépendant de la banquise qui diminue en raison du réchauffement climatique, ont été inscrits sur la liste des espèces menacées en 2008.

Alors que les ours polaires se nourrissent normalement de phoques qu'ils chassent sur la banquise, il semble probable que cet ours se soit nourri d'oiseaux morts et ait ainsi ingéré le virus de la grippe, selon les explications de Bob Gerlach, vétérinaire de l'État d'Alaska. Il n'est néanmoins pas nécessaire que l'ours ait mangé directement un oiseau infecté pour être malade : « Si un oiseau meurt de cette maladie, surtout s'il est gardé dans un environnement froid, le virus peut se maintenir pendant un certain temps dans l'environnement », a déclaré le vétérinaire.

D'autres mammifères touchés par le virus

La grippe aviaire affecte désormais un grand nombre d'espèces de mammifères, rappelle Courrier international. En Alaska, trois renards, un ours noir et un ours brun ont déjà succombé. Aucune zone du globe, même la plus reculée, n'est donc épargnée par [...] Lire la suite