Quand les grenouilles femelles à l'ouïe sélective régulent les sons parasites pour repérer des partenaires sexuels

La grenouille femelle pourrait déceler la présence de potentiels partenaires de reproduction en atténuant les bruits émanant de d’autres espèces de grenouilles mâles, grâce à la transmission des sons du poumon à l'oreille.

D'après étude publiée dans the "les grenouilles mâles se regroupent en chœurs reproducteurs denses, comprenant souvent des centaines d'individus de plusieurs espèces où ils produisent des signaux sexuels « advertisement calls » (appels publicitaires en français) pour attirer les partenaires et repousser les rivalités". En effet, aux abords des étangs et des ruisseaux, c’est durant la période d’accouplement que la grenouille mâle émet son coassement (cri) afin d’attirer les grenouilles femelles.

Cependant, ces mâles, provenant d’espèces différentes utilisent cette technique au même moment, provoquant un brouhaha pouvant dépasser les 100 décibels (à 1m), équivalent d’un concert de rock ou d’un marteau piqueur, d’après le site de la (Ineris). D’ailleurs, les chercheurs qui travaillent dans ces lieux sont souvent contraints de porter des casques anti-bruit ou des bouchons d’oreilles.

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Au milieu de cette cacophonie il n’est pas facile pour les grenouilles femelles de trouver un partenaire potentiel. Néanmoins, certaines espèces de grenouilles auraient développé un processus capable de filtrer certains sons. En effet, pour retrouver les mâles provenant de la même espèce, les femelles sont confrontée à ce que le scientifique qualifie de problématique du « cocktail party » (difficultés à comprendre un seul orateur au milieu d’une foule bruyante).

Pour cela, les batraciens parviendraient à réduire la sensibilité de leur tympan au bruit ambiant (pour certaines fréquences spécifiques) et cela grâce à la transmission du son de leurs poumons à leurs oreilles. Les poumons de la grenouille rempliraient une fonction de filtre antibruit, mécanisme jusqu’alors inconnu dans l'audition et la communication sonore des vertébrés. Ainsi, ce procédé leur permettrait de mieux se concentrer sur les appels de leurs congénères.

"Amélioration du contraste spectral"

Norman Lee du College Saint Olaf dans le Minne[...]

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