Le « greenwashing » en 4 questions

Le groupe TotalEnergies est souvent accusé de faire du « greenwashing » à travers ses campagnes de communication.  - Credit:Arnaud Journois/MaxPPP/PhotoPQR/Le Parisien
Le groupe TotalEnergies est souvent accusé de faire du « greenwashing » à travers ses campagnes de communication. - Credit:Arnaud Journois/MaxPPP/PhotoPQR/Le Parisien

L'art du « greenwashing » pourrait ne plus avoir d’effets sur les Français. D’après les résultats d’un sondage réalisé par l’institut Poll & Roll pour Goodvest mardi 30 mai, les Français ne se laisseraient plus abuser par cette technique qui vise à vanter les vertus écologiques de biens ou de services d’une entreprise ou de politiques menées par un État.

  • Qu'est-ce que le « greenwashing » ?

Le « greenwashing » consiste à mettre en avant des arguments écologiques pour se forger, auprès du public, une image écoresponsable. Mais, souvent, la réalité ne correspond pas, ou pas assez, au contenu explicite ou implicite des messages diffusés par une entreprise, un État ou une association. Formé à partir de l'association des mots anglais « green » (vert) et « whitewhashing » (blanchiment) ou « brainwashing » (lavage de cerveau), le terme naît en 1986 aux États-Unis. En France, il apparaît au début des années 2000. « Depuis deux ou trois ans, on a une augmentation des cas de “greenwashing” et le public est de plus en plus méfiant », affirme Mathieu Jahnich, conseiller et chercheur en communication, spécialiste de la transition écologique. En 2024, le mot entrera dans le dictionnaire du Petit Larousse et du Petit Robert.

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  • Comment l'identifier ?

Il existe plusieurs moyens de reconnaître une campagne de « greenwashing ». Il faut d'abord faire attention aux promesses disproportionnées [...] Lire la suite