Grand Paris Express: tensions autour des horaires d'arrivée

Le maire de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) fait partie des inquiets sur la concrétisation des projets de métro du Grand Paris.

Nul ne remet plus en cause le schéma global du réseau du futur métro automatique. En revanche, le report à plus tard de certaines lignes affole les élus locaux.

Un regroupement de maires de la Seine-Saint-Denis et d’élus d’Ile-de-France à la porte de Matignon, un courrier en forme de «cri d’alarme» envoyé à la même adresse par ceux des Yvelines: sur le tracé des futures lignes 16, 17 et 18 du métro Grand Paris Express, les élus locaux sont à deux doigts de s’énerver. Même s’ils ont compris que ce réseau de quatre nouvelles lignes et 205 kilomètres était appelé à être bouclé dans sa totalité un jour ou l’autre, c’est la date de ce jour qui les inquiète.

Ainsi, côté est parisien, l’attroupement d’écharpes tricolore qui a battu le pavé devant Matignon le 12 octobre réunissait-il à la fois le maire de Gonesse, Jean-Pierre Blazy, qui veut sa ligne 17, et ceux de Clichy et Montfermeil, qui comptent bien sur la 16. «Ces lignes sont mises en péril par les futures coupes budgétaires demandées par Bercy», assurent Xavier Lemoine (Montfermeil) et Olivier Klein (Clichy-sous-Bois) dans un communiqué.

A l’ouest, dans une lettre au Premier ministre, les élus des «communautés d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY) et Versailles Grand Parc (VGP)» qui, rappellent-ils, «regroupent près de 500 000 habitants et plus de 280 000 emplois à l’ouest de Paris», mettent en garde contre tout report aux calendes grecques du tronçon de la ligne 18 entre Saclay et Saint-Quentin-en-Yvelines.

Emprunts à long terme

Ces craintes se manifestent après que des rumeurs de coupes drastiques ont circulé tout l’été. La Société du Grand Paris, constructeur du métro, ayant refait ses calculs prévisionnels et abouti à un coût final de 35 milliards d’euros (en 2030), l’idée que les budgétaires de Bercy puissent vouloir arrêter une partie des frais a paru probable. Mais le financement du métro n’est pas assuré par le budget. Ce sont des emprunts à long terme, appuyés sur des taxes payées en Ile-de-France, (...)

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