Le grand-père de Mia réitère son soutien à sa fille et aux ravisseurs, "des gens qui seraient à décorer"

Devant notre caméra, Claude Montemaggi a une nouvelle fois apporté clairement son soutien à sa fille Lola Montemaggi. Cette dernière est à l'origine de l'enlèvement de la petite Mia, sa propre enfant.

"Mia aime sa mère." Claude Montemaggi, grand-père de la petite Mia, 8 ans, enlevée mardi dans les Vosges et toujours recherchée, a une nouvelle fois défendu sa fille - la mère de l'enfant - à l'origine de l'enlèvement. Lola Montemaggi, âgée de 28 ans, n'avait plus le droit de voir Mia seule, cette dernière avait été confiée à sa grand-mère.

"Mia est bien avec sa mère. Mia aime sa mère, sa mère aime Mia, elles ont des rapports mère-fille, tout à fait normaux, elle n'est pas en danger, elle ne risque rien avec sa mère", a-t-il assuré ce samedi sur BFMTV.

"Solidaire pour ces gens qui ont aidé ma fille"

Mia Montemaggi a été enlevée mardi par trois hommes, par ruse et sans violence, alors qu'elle était hébergée chez sa grand-mère maternelle, désignée depuis janvier "tiers de confiance" par la justice, dans le village des Poulières, à une trentaine de kilomètres d'Epinal. Devant notre caméra, Claude Montemaggi soutient clairement ce rapt, assurant ne pas comprendre "pourquoi on enlève une fille à sa mère".

Quatre hommes ont été arrêtés cette semaine, dans cette affaire, il seront présentés ce dimanche à un juge, en vue de leur mise en examen. Le grand-père se dit lui "tout à fait solidaire pour ces gens qui ont aidé ma fille. Ils risquent trente ans de prison" alors que "ce serait des gens qui seraient à décorer", selon lui.

Le procureur avait expliqué que ce placement de Mia chez un grand-parent était dû au fait que la petite fille avait été confrontée "à la violence de sa mère à l'endroit de son conjoint, à ses propos suicidaires et à son refus de sa scolarisation malgré le rejet d'une demande d'instruction à domicile".

"C'est une personne souriante, avenante"

Le grand-père assure de son côté que Lola Montemaggi est "guérie", qu'elle va beaucoup mieux après une période "de violences", qu'elle a "une pêche pas possible (...) c'est une personne souriante, avenante".

Pour rappel, le déclenchement d'un plan alerte enlèvement, qui a été lancé en début de semaine pour Mia, se fait quand "la vie ou l’intégrité physique de l’enfant est en danger". Contrairement au grand-père, les autorités françaises ne considèrent donc pas que l'enfant est en sécurité avec sa mère.

Article original publié sur BFMTV.com

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