Le Grand Concours des régions (France 3) - Cyril Féraud : "J’étais persuadé du caractère poussiéreux des danses folkloriques..."

Comment va se dérouler ce concours ?

Cyril Féraud : Nous recevons dix troupes, venues de toute la France : Bretagne, Occitanie, Grand-Est, Nouvelle-Aquitaine, Bourgogne-Franche-Comté, Normandie, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes et aussi Tahiti et Martinique. Il y a deux passages sur scène. Le premier, de deux minutes, à l’issue duquel le jury, composé de Vincent Niclo, Laurent Luya, Caroline Margeridon et Mareva Galanter, désignera sept finalistes. Après le second passage, il élira la troupe de danse folklorique de l’année.

Quelle expérience avez-vous dans ce domaine ?

Cela fait six ans que je présente le Festival Interceltique de Lorient. La première fois que j’y suis allé, j’étais persuadé du caractère poussiéreux et suranné du genre. Eh bien, cette émission va vous prouver le contraire. Chez les 225 personnes formant ces troupes, la moyenne d’âge flirte avec la trentaine. La plus jeune a 6 ans et la plus âgée 82 !. Ces passionnés ont envie de porter haut les couleurs de leur région et de partager les richesses de leur patrimoine. Par ailleurs, ces danses nécessitent une condition physique exceptionnelle. Certains danseurs réalisent des prouesses.

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Quels sont les moyens techniques déployés pour ce show ?

La production a disposé 13 caméras. Il y en avait pour deux millions d’euros d’écrans. Quant au lieu, le Royal Palace Music-Hall Kirrwiller, et son écran géant, le plus grand d’Europe, installé au cœur de l’Alsace, il était l’écrin idéal pour accueillir cet événement. Je le dis haut et fort, par l’ampleur des moyens déployés, les valeurs véhiculées, ce concours est l’équivalent des Miss France.

Que remportent les gagnants ?

Ils reçoivent le trophée de la Meilleure troupe de France. Mais tous les participants nous ont dit : « Peu importe que l’on gagne ou que l’on perde, nous sommes déjà tellement fiers d’afficher, à une heure de grande écoute, les couleurs de nos régions, de montrer le travail fait à longueur d’année. »

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