Le grand boom de Zoom

La pression est un peu retombée après des semaines folles. Jeudi soir à 19 heures, Loïc Rousseau, le directeur général de Zoom France, la plateforme américaine de visioconférence qui cartonne depuis le confinement, avoue que la période de rush est passée. Vêtu d'un sweat rouge, il apparaît détendu sur notre écran d'ordinateur devant un fond un peu kitsch, un ciel étoilé dans lequel la Terre prend la forme d'un cœur. "Zoom, we care" ("Zoom, nous prenons soin de vous") : le slogan rappelle que, au plus fort de la crise du Covid, Zoom a joué un rôle clé dans la survie de l'activité économique et dans le maintien d'un lien social entre les Français.

Des rendez-vous business et des réunions se sont tenus comme si de rien n'était, des médecins ont échangé avec leurs patients, des étudiants ont suivi leurs cours à distance, des femmes ont appliqué les directives de leur coach de yoga, des groupes d'amis ou de collègues ont partagé des "apéros Zoom". En Angleterre, l'entreprise de prêt‑à-porter John Lewis a même organisé des rendez-vous de shopping virtuel. Une qualité d'image souvent très bonne, un son sans décalage de temps, une fluidité des prises de parole, la possibilité de voir les réactions de chaque participant… La formule a prouvé son efficacité dans toutes les circonstances ou presque. Pas seulement pour le meilleur : c'est par une communication Zoom que des salariés américains d'Uber ont appris leur licenciement.

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Nous venons de signer un accord avec une grande banque

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En...


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