Le Graal des 1 000 km d’autonomie en voiture électrique n’est plus hors d’atteinte

Les technologies de batteries pour les voitures électriques évoluent vite. La chimie des batteries n’est pas la seule source de progrès possible, la forme des cellules et leur intégration dans le véhicule ont aussi un rôle à jouer dans l’augmentation des performances. C’est aussi ce qui crée des écarts, plus ou moins grands, dans les autonomies annoncées par les différents constructeurs pour une même technologie.

Difficile de suivre toutes les évolutions qui sont réalisées en la matière, tant les annonces sont nombreuses et régulières.

Objectif 1 000 km d’autonomie

Même si l’autonomie reste très théorique, le cap des 1 000 km est un but commun à plusieurs fabricants de batteries et peu importe le type de batterie. CATL a d’ailleurs annoncé lors du salon de Beijing 2024, que même les batteries en chimie Lithium Fer Phosphate (LFP) pourraient atteindre cet objectif très prochainement. Elles sont pourtant connues pour avoir une densité énergétique plus faible que les batteries en chimie Nickel Manganèse Cobalt (NMC). C’est de moins en moins vrai avec les progrès récents.

La nouvelle batterie CATL s’appelle Shenxing Plus. Elle doit atteindre une densité énergétique de 205 Wh/kg en chimie LFP, ce qui permet d’embarquer plus de 1 000 km d’autonomie dans un format suffisamment compact. Cette batterie aurait aussi l’avantage de recharger très rapidement : un kilomètre par seconde (sur des bornes compatibles), soit 600 km récupérés en 10 min.

La chimie LFP reste un peu inférieure à celle des cellules NMC.

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Crédits photos de l'image de une : Batterie BMW GEN6 et GEN5 // Source : Raphaelle Baut pour Numerama