Grèves : l’automobile reste bien le plan « A »

Même quand ils ne disposent pas de voiture, le covoiturage vient à la rescousse des naufragés de la grève.  - Credit:Stéphanie Para / MAXPPP / PHOTOPQR/LA MONTAGNE/MAXPPP
Même quand ils ne disposent pas de voiture, le covoiturage vient à la rescousse des naufragés de la grève. - Credit:Stéphanie Para / MAXPPP / PHOTOPQR/LA MONTAGNE/MAXPPP

Les grèves se suivent et se ressemblent avec, hélas, le stress d'usagers contraints d'activer un plan « B » aux transports en commun défaillants. En attendant l'instauration d'un service minimum, celui qui ne peut remettre à plus tard ses obligations de ce mardi ne pourra pas faire autrement qu'ouvrir les portes de son garage.

Ce qu'il fera aisément en province où l'usage de l'automobile est prédominant dans les déplacements domicile-travail (3 actifs sur 4). Ou emprunter la voiture d'un autre au travers des services de covoiturage dont les affaires explosent à chaque mouvement national.

Avec deux TER sur dix prévus ce mardi et pratiquement aucun Intercités, il vaudra mieux activer l'option « télétravail » comme le conseille la SNCF pour ceux qui ne font pas grève. La situation est à peine meilleure sur les liaisons rapides avec un TGV sur trois. Les parcours moyens ou longs en France, avec des liaisons aériennes très affectées, passeront donc par la route.

Couteau suisse de mobilité

Le propriétaire d'une voiture profite de son confort et peut décider de son heure de départ et de son trajet avec les GPS d'informations routières qui localisent en temps réel les bouchons. Ceux-ci ne manqueront pas de se produire à l'abord des grandes villes où il sera bien difficile de pénétrer.

En région parisienne où TER et RER resteront pour la plupart à quai, Île-de-France mobilités offre le covoiturage « à tous les Franciliens pendant les jours de grève en partenariat avec t [...] Lire la suite