Grève des raffineries : Attal juge "inacceptable" la poursuite des blocages

Les grèves durent depuis plus de trois semaines chez TotalEnergies. - Credit:LOIC VENANCE / AFP

Le ministre des Comptes publics a fustigé la poursuite du mouvement social dans les raffineries malgré la signature d’accords de revalorisation des salaires.

Après trois semaines de grèves, le mouvement social se poursuit dans les raffineries, et ce, malgré une montée des critiques. Ainsi, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a estimé dimanche, au micro de Radio J, que les « 150 personnes des raffineries » en grève de TotalEnergies, à l'appel de la CGT, « prennent les Français en otage » et « qu'il faut passer aux réquisitions ». « Ce n'est pas une grève normale, le droit de grève a des limites. Les infirmières ne peuvent pas aller visiter leurs patients, les salariés ne peuvent pas aller travailler, l'ensemble du pays est bloqué, les pompiers, les taxis… », a déploré Geoffroy Roux de Bézieux. Plus tôt dans la journée, le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, a, lui, fustigé « une marche des partisans du blocage du pays ». Gabriel Attal a ainsi jugé « inacceptable la poursuite de blocages » dans cinq sites de TotalEnergies « alors même que des accords majoritaires ont été trouvés pour revaloriser les salaires », lors du Grand Rendez-vous Europe1/CNews/Les Échos.

TotalEnergies a signé un accord sur des augmentations salariales dans la nuit de jeudi à vendredi avec deux syndicats majoritaires, la CFDT et la CFE-CGC. L'accord prévoit une « enveloppe » globale de hausse des salaires de 7 %, dont 5 % d'augmentation générale, plus une part individuelle qui pourra différer selon les personnes. Il prévoit en outre une prime d'un mois de salaire, avec un plancher de 3 000 euros et un plafond de 6 000 e [...] Lire la suite

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