Grève chez Amazon : faible mobilisation, pas d'impact sur l'activité

Un employé d'Amazon sur le site de Lauwin-Planque (Nord), le 26 novembre 2014.

Aucun salarié ne s'est mobilisé à Lille et Montélimar, 17 personnes ont fait grève à Saran, 20 à Sevrey le matin et zéro l’après-midi.

L’appel à la mobilisation des salariés d’Amazon par la CGT pour les salaires et les conditions de travail s’est traduit lundi par une «petite mobilisation» selon le syndicat, «extrêmement faible», d’après l’entreprise, et «sans impact» sur l’activité du géant de la vente en ligne à l’approche de Noël. «Comme on s’y attendait, la mobilisation est extrêmement faible», a indiqué dans la matinée Amazon.

Selon les «chiffres définitifs» du groupe communiqués dans l’après-midi, il y a eu sur les quatre sites logistiques - Lauwin-Planque (Nord), Saran (Loiret), Sevrey (Saône-et-Loire) et Montélimar (Drôme) - , «zéro salarié mobilisé à Lille et Montélimar, 17 personnes mobilisées à Saran et 20 à Sevrey le matin et zéro» l’après-midi sur les quatre sites. «Il n’y a eu aucun impact sur l’activité», «aucune perturbation», a précisé l’entreprise.

De son côté, le délégué syndical central CGT, Sébastien Boissonnet, avait évoqué dans la matinée «une petite mobilisation sur le site de Saran» avec une vingtaine de salariés rassemblés à l’extérieur du site. Il avait souligné que les salariés de Sevrey allaient débrayer, et reconnu qu'«il n’y aura(it) pas de mouvement» sur les deux autres sites. A Saran, où Amazon compte un millier de permanents, les salariés mobilisés portaient un gilet jaune fluorescent pour signaler leur présence lundi matin sur un rond-point en face de l’entrepôt Amazon. Sous une tente de fortune, ils avaient installé un barbecue et une sono qui diffusait en boucle L’internationale.

«Si nous voulions que les livraisons n’aient pas lieu, on aurait bloqué les camions. Nous n’avons pas souhaité le faire ! Cette grève est avant tout symbolique», a souligné Sébastien Boissonnet. «Ici les salariés sont pressés comme des citrons, traqués, fliqués aussi bien par les caméras de surveillance que par les managers qui demandent toujours (...)

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