Grève du 5 décembre, précarité étudiante, écologie… Macron regrette que la France soit "un pays trop négatif"

Jeudi devant des étudiants à Amiens, Emmanuel Macron a déploré que la France soit actuellement un "pays trop négatif". "Est-ce que les choses sont moins bien qu'il y a 20 ans? Faux", a-t-il martelé.

Emmanuel Macron préfère voir le verre à moitié plein. En déplacement pour deux jours à Amiens (Somme), où il doit rencontrer vendredi les ex-salariés de l'usine désormais fermée de Whirlpool, le chef de l'Etat a échangé jeudi avec des étudiants avant un discours dans le cirque Jules-Verne de la ville. A l'occasion de ces deux prises de parole, il a déploré le pessimisme ambiant, évoquant tour à tour les thèmes de la précarité étudiante, l'image de la France à l'étranger, les problématiques écologiques et la colère sociale visant la réforme des retraites. "On a l'impression si on s'écoute collectivement, si on branche la radio ou qu'on allume la télé, que tout est terrible […] En ce moment notre pays est, je trouve, trop négatif sur lui-même", a-t-il d'abord déclaré devant les étudiants.

Le Président a une nouvelle fois déploré les "violences dans la rue", après celles dans les universités et pour le premier anniversaire des Gilets jaunes et à l'approche du mouvement du 5 décembre, surveillé de très près par l'exécutif qui veut éviter une coagulation des revendications.

Sur la précarité étudiante, le Président défend les mesures déjà prises

"Il n'y a pas de liberté sans ordre public dans la rue, il y a une liberté de manifester, il y a une liberté d'exprimer son opinion, mais il y a pas de liberté de casser", a insisté Emmanuel Macron.

Après l'acte désespéré...

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