Grève du 28 mars : Gérald Darmanin annonce un « dispositif de sécurité inédit » pour contrer « 1 000 éléments radicaux »

Le ministre de l’Intérieur a annoncé un dispositif de sécurité « inédit » pour la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

POLICE - Alors que la France va être secouée par des manifestations pour la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi, Gérald Darmanin a annoncé ce lundi 27 mars que « 13 000 policiers et gendarmes, dont 5 500 à Paris » et « 90 unités de force mobile » seront déployés demain, un dispositif jamais atteint depuis le début des mobilisations contre la reforme le 19 janvier.

Le ministre a affirmé que ses services anticipaient « des risques très importants à l’ordre public » et fait état d’un « contexte d’ultraviolence ». À cet égard, Gérald Darmanin a précisé que « plus de 1 000 éléments radicaux, dont certains venus de l’étranger et d’autres qui étaient présents à Sainte-Soline ce week-end, pourraient rejoindre le cortège parisien et mener aussi des actions dans les villes de Lyon, Rennes, Nantes, Dijon, Bordeaux. »

« Ces éléments radicalisés, issus de l’ultragauche et de l’extrême gauche, tentent de prendre en otage les cortèges syndicaux », a-t-il poursuivi devant les journalistes. « Ils viennent pour casser, pour tuer des policiers et des gendarmes (...) pour déstabiliser les institutions et mettre la France à feu et à sang ».

« Déferlement de violence » à Sainte-Soline

Revenant sur les affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants qui ont eu lieu ce samedi à Sainte-Soline, il a dénoncé un « déferlement de violence inouïe » auquel les policiers ont dû faire face. « On a dénombré 200 personnes connues des services de renseignement dont de nombreux fichés S », parmi ces « individus radicaux ».

« 47 gendarmes ont été blessés le week-end dernier dans les Deux-Sèvres, parfois très gravement », a-t-il martelé. Il a aussi eu « une pensée » pour les deux manifestants blessés dont le pronostic vital est engagé.

« Dans cette période de violence, j’appelle tous les élus de la République, tous les responsables publics, à condamner avec la plus grande fermeté et sans la moindre ambiguïté les violences commises contre les forces de l’ordre », a-t-il conclu.

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