Grèce : le Front de gauche se divise sur le vote au Parlement

Clémentine Autain (Ensemble) et l'eurodéputé Jean-Luc Mélenchon lors d'une marche en soutien au peuple grec le 15 février à Paris.

Certains députés de la gauche radicale vont voter pour l'accord conclu à Bruxelles lors du débat à l'Assemblée et d'autres contre.

L’accord sur la Grèce provoque des remous au sein du Front de gauche. Alors qu’un débat et un vote symbolique ont lieu mercredi à l’Assemblée nationale et au Sénat, les différentes composantes de la gauche radicale ne sont pas d’accord sur la position à adopter.

Dès lundi après-midi, dans un communiqué, le Parti de gauche (PG), qui n’a aucun député, a appelé les parlementaires à voter non. «C’est un coup d’état financier contre la Grèce, s’est justifié Eric Coquerel, coordinateur politique du PG. Ils ont organisé la banqueroute de la Grèce avec cet accord.»
Le député européen PG Jean-Luc Mélenchon s’était également positionné en faveur d’un vote contre au Palais Bourbon : «Qu’on ne compte pas sur moi pour approuver à Paris ce que je désapprouve à Athènes.»

«Solidarité avec les Grecs»

Clémentine Autain, chef de file d'«Ensemble», troisième composante du Front de gauche, a appelé les députés à s’opposer à cet accord «par solidarité avec les Grecs et contre cette UE austère, autoritaire et dogmatique». Dès lundi, la codirectrice du magazine Regards, s’était dite «écœurée» par le texte signé par le gouvernement grec et les créanciers : «Ces propositions vont aggraver la situation économique de la Grèce, là où Syriza proposait un autre chemin. C’est inadmissible.»

Mais le Front de gauche ne parle pas d’une seule voix. Au Parlement, le Parti communiste penche, pour le moment, sur un vote favorable. Selon le porte-parole Olivier Dartigolles : «Tout ce qui peut aider et soutenir le gouvernement grec, nous allons le faire. Il faut être solidaire avec Tsípras.» Malgré un accord qu’il juge «mauvais», le patron des députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (qui rassemble surtout des députés communistes), André Chassaigne, s’est positionné en faveur du oui. «On évite le pire, on évite l’exclusion de la Grèce de la zone euro, (...)

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