Grâce à Dieu (Arte) - Pédophilie dans l'église : Le calvaire des victimes du père Preynat

Lors d'une messe dominicale, Alexandre découvre avec effroi que le prêtre qui officie est celui qui a abusé de lui quand il était enfant. Il décide alors de dire la vérité et de se battre afin que l'homme d'Eglise soit puni et ne puisse plus s'approcher d'enfants. Il demande d'abord à l'évêque d'agir. Celui-ci refuse de faire quoi que ce soit et se réjouit même que les faits soient prescrits. Lorsque François et Gilles, deux autres victimes du curé, apprennent les démarches d'Alexandre, ils se comprennent qu'il est temps pour eux de libérer leur parole.

À lire également

VIDEO - C à Vous (France 5) : une religieuse abusée par deux prêtres témoigne

Avec Grâce à Dieu, François Ozon s’empare de l’affaire Bernard Preynat, prêtre pédophile mis en examen en 2016, pour signer ce singulier thriller entre fiction et réalité et dénoncer l'odieuse omerta de l’Église dans les affaires de pédophilie - le cinéaste s’appuie sur des témoignages et des courriers de victimes. C'est en 2016, grâce à l'association "La Parole libérée", fondée par trois Lyonnais, que le scandale a véritablement éclaté. Ces pères de famille qui dans les années 1980 et 1990, ont fait partie du groupe de scouts créé par le père Preynat, à Sainte-Foy-lès-Lyon, ont eux aussi subi les assauts de l’ecclésiaste. Si la parole se libère, le chemin a été lo...

Lire la suite sur Télé 7 Jours

A lire aussi