Comment la GPA fracture la génération Z

Sur TikTok, les jeunes utilisateurs se montrent divisés sur la question de la GPA.  - Credit:Dado Ruvic / REUTERS
Sur TikTok, les jeunes utilisateurs se montrent divisés sur la question de la GPA. - Credit:Dado Ruvic / REUTERS

« Je t'aime bien, Louis, mais t'es un homme cis hétéro, laisse la parole aux concernés », peut-on lire parmi les nombreuses réactions sur X (ex-Twitter) lors du passage du député LFI Louis Boyard dans la matinale de BFMTV le 30 avril dernier. En cause, son opposition assumée à la GPA (gestation pour autrui), une prise de position qui semble étonner sur le réseau social, même si La France insoumise l'assume pourtant depuis plusieurs années.

La polémique a éclaté sur ce même réseau social après que le couturier Simon Porte Jacquemus a annoncé sur son compte Instagram le 22 avril être devenu papa, avec son mari Marco Maestri, de jumelles. À cette publication, la candidate du parti Reconquête ! Marion Maréchal-Le Pen a réagi le lendemain sur son compte X en interrogeant les deux pères : « Où est la maman ? » Si elle s'attire l'ire de nombreux membres de la classe politique, allant de Prisca Thévenot à Clément Beaune en passant par Rima Hassan, Marion Maréchal-Le Pen s'est immédiatement défendue en arguant des prises de position d'Emmanuel Macron sur la GPA : « Pendant mon quinquennat, la GPA restera interdite en France. C'est une question d'éthique et de dignité », avait-il dit en 2017.

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Dès lors, le débat qui faisait consensus auprès des progressistes vent debout pour dénoncer l'homophobie, retombe comme un soufflet lorsqu'il s'agit du sujet encore très clivant de la gestation pour autrui.

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