Le gouvernement veut accélérer l'expulsion de 193 étrangers radicalisés en situation irrégulière
Le gouvernement veut accélérer l'expulsion de 193 étrangers radicalisés en situation irrégulière, a annoncé ce lundi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, au sortir d'une réunion de sécurité organisée à l'Élysée après l'attaque dans un lycée d'Arras, qui a fait un mort et trois blessés.
"Nous avons décidé de regarder (ces situations) au cas par cas", notamment à l'occasion de la réunion des préfets prévue mardi, a déclaré le ministre lors de cette conférence de presse.
La situation de 2.852 étrangers réexaminée
Dans le détail, Gérald Darmanin est revenu sur le nombre d'individus inscrits au fichier des personnes radicalisées (FSPRT).
"Il y a 489 personnes étrangères, dangereuses (en situation) irrégulière sur le territoire national", a-t-il ainsi indiqué, mais parmi ces dernières, 214 sont "en prison ou dans un lieu de privation de liberté", notamment en hôpital psychiatrique, et 82 sont assignées à résidence.
Sur les 193 étrangers radicalisés en situation irrégulière dont le gouvernement veut accélérer l'expulsion, 85 "ne sont sans doute plus sur le territoire", a toutefois précisé l'entourage du ministre à l'AFP, ajoutant qu'il avait été demandé une "vérification" précise sur ces derniers. Au total, la situation de 2.852 étrangers réguliers inscrits au FSPRT va être réexaminée, a précisé l'entourage du ministre.