Gouvernement: le niveau de popularité de Macron reste stable en mai, des débuts mitigés pour Borne

Gouvernement: le niveau de popularité de Macron reste stable en mai, des débuts mitigés pour Borne

Selon un sondage Ifop, la cote de popularité d'Emmanuel Macron se maintient à 41% ce mois-ci. Celle de la nouvelle Première ministre, Elisabeth Borne, s'élève à 45%. Un taux plus bas que ses prédécesseurs.

La cote de popularité d'Emmanuel Macron est stable en mai, avec 41% d'opinions favorables, contre 45% pour la nouvelle Première ministre Elisabeth Borne, qui bénéficie d'un crédit moins élevé que ses prédécesseurs pour ses débuts à Matignon, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche.

Un mois après sa réélection, pas d'effet booster donc pour le chef de l'Etat, dont l'action est jugée insatisfaisante par 58% des sondés (1% ne se prononcent pas). Ce niveau est d'ailleurs dans la moyenne des deux dernières années, avec un pic à 43% d'opinions favorables en mars 2020, au début de la crise du Covid.

Emmanuel Macron est légèrement devancé par Elisabeth Borne, avec 45% des personnes interrogées se disant contentes de son action, et 43% mécontentes, 12% ne se prononçant pas.

De meilleurs scores pour Borne chez les femmes et les retraités

La nouvelle cheffe du gouvernement fait davantage le plein chez les femmes (47%) que les hommes (43%), et obtient ses meilleurs scores chez les retraités (56%) et les plus de 65 ans (60%).

Mais elle part avec un matelas bien moins épais que la plupart de ses prédécesseurs selon ce baromètre mensuel.

Jean Castex avait fait ainsi ses premiers pas à Matignon en juillet 2020 avec 55% de jugements positifs, comme Edouard Philippe en mai 2017. Manuel Valls (58%), Jean-Marc Ayrault (65%) et François Fillon (62%) bénéficiaient eux aussi de plus de vent dans le dos. Il faut remonter à Dominique de Villepin, nommé Premier ministre de Jacques Chirac en juin 2005, pour trouver un capital de départ similaire (44%).

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Pouvoir d'achat, santé et climat: Borne fixe les trois "urgences" du gouvernement