« Si nos gouvernants veulent plus de télétravail, qu'ils baissent nos charges »

Vincent, chef d'entreprise en Île-de-France, formule cette proposition : « Si nos gouvernants veulent plus de télétravail, qu’ils baissent nos charges, et nous développerons bien volontiers la prise en charge des salariés et proposerons des solutions pour leur bien-être. »
Vincent, chef d'entreprise en Île-de-France, formule cette proposition : « Si nos gouvernants veulent plus de télétravail, qu’ils baissent nos charges, et nous développerons bien volontiers la prise en charge des salariés et proposerons des solutions pour leur bien-être. »

Pour de nombreux Français, le confinement a été le synonyme d'une nouvelle vie de bureau? à la maison. Le télétravail est-il en train de devenir la norme, et la présence dans l'entreprise, l'exception ? Le temps des transports en commun bondés, du petit café entre collègues, des discussions informelles dans les couloirs et des réunions en « présentiel » serait-il définitivement révolu ? Le Point donne la parole à des salariés et à des chefs d'entreprise qui racontent les bouleversements provoqués par le confinement et leur nouvelle vie au bureau.

Vincent est entrepreneur depuis près de vingt ans et il dirige sa propre entreprise de 120 personnes, installée en région parisienne et spécialisée dans l'événementiel. Il a dû mettre une partie de son équipe au chômage partiel du fait de la crise sanitaire démarrée en mars dernier. Il n'a quasiment plus d'activité. Mais une partie de ses salariés ? un cinquième ? travaillent, en revanche, depuis leur domicile pour proposer des micro-événements accessibles sur Internet. « C'est un drame social. Quoi que je fasse, je le fais mal », déplore Vincent, concernant l'organisation du travail de son entreprise depuis le premier confinement. « Parfois certains salariés perçoivent le télétravail comme une obligation et ils revendiquent ardemment une chaise ergonomique, et ne comprennent pas ou refusent de comprendre que pour nous, chefs d'entreprise, le sujet qui prime dans l'immédiat, c'est la survie de nos boîtes. D'autres [...] Lire la suite