GM&S : entre la Creuse et Bercy, deux fronts de combat pour les salariés

A l’extérieur de l'usine GM&S à La Souterraine, le 27 juin 2017.

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Les salariés de GM&S occupent toujours leur usine de la Souterraine en Creuse, en interdisant l’entrée à toute autorité depuis mardi soir. A Paris, leurs collègues délégués syndicaux ont obtenu de prolonger la rencontre avec Bercy, qui devrait reprendre aujourd’hui à 17 heures.

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Par ailleurs, depuis 14 heures mercredi, la cellule de crise mise en place par Emmanuel Macron est en réunion avec le représentant de GMD, potentiel repreneur, et les représentants de Peugeot et Renault, pour aboutir, semble-t-il, à une sortie de crise avant vendredi, date du délibéré du tribunal de commerce de Poitiers. A la Souterraine, les salariés espèrent désormais des mesures d’accompagnement concrètes pour les personnes licenciées, sans quoi ils promettent «de hausser le ton».

La pression des salariés, payante à la longue

A Paris, en marge de l’inauguration des soldes d’été dans les grands magasins parisiens, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, a évoqué le dossier. «Je ne serai soulagé que le jour où il y aura une offre de reprise en bonne et due forme déposée par le repreneur», a-t-il déclaré. «C’est maintenant au repreneur de prendre ses responsabilités», a-t-il ajouté. Précisant même : «L’objectif est de lever les conditions suspensives émises par le repreneur» pour qu’il puisse déposer son offre avant vendredi devant le tribunal de commerce de Poitiers.

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Dans la dernière ligne droite, les ouvriers de GM&S entendent maintenir la pression. Une stratégie payante, faut-il croire, car la réunion qui se tenait à Bercy mardi, qualifiée de «catastrophique» dès les premières minutes par les élus du personnel, s’est finalement prolongée tard dans la nuit, Bruno Le Maire ayant accepté de recevoir ces quatre salariés jusqu’à (...)

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