Gironde : il agresse sa compagne car il n'aime pas la soupe qu'elle lui a préparée

Parce que la soupe du jour n'était pas à son goût, il s'en est violemment pris à sa conjointe (Photo : Getty Images)

Jugé coupable de "violences graves" sur sa conjointe, le mis en cause a écopé d'une peine de prison ferme.

Un déchaînement de violence pour un prétexte dérisoire. Un homme âgé d'une vingtaine d'années a été jugé en comparution immédiate, ce mardi 4 avril, pour avoir agressé physiquement sa compagne quelques jours plus tôt, dans leur logement situé à Bordeaux (Gironde).

Comme le rapporte Sud Ouest, la jeune femme s'est rendue au commissariat le 2 avril, pour dénoncer des faits survenus le 29 mars. "Mécontent de la soupe que j'avais préparée, il s'est énervé, m'a pourchassée dans la salle de bains, frappée, puis poursuivie dans la chambre où il m'a écrasé la bouche et les yeux pendant de longues minutes, avec ses mains", raconte la victime, citée par le quotidien régional.

Il affirme qu'elle est "tombée dans l'escalier"

"Handicapée et personne vulnérable" selon Sud Ouest, la jeune femme a également expliqué aux forces de l'ordre qu'elle subissait des "violences régulières" depuis le début de sa relation avec l'accusé, qui durait depuis plus d'un an. Concernant l'agression subie le 29 mars, le médecin qui l'a examinée a en tout cas constaté "de multiples abrasions et hématomes sur son visage et sur son corps" et a prescrit six jours d'interruption temporaire de travail.

Dans son rapport, l'expert médical a ainsi confirmé que la jeune femme avait été victime de "violences graves". Niant les accusations portées contre lui, le prévenu a soutenu devant le tribunal qu'il n'avait fait que se défendre après avoir été "griffé" par la jeune femme au cours d'une dispute. Pour expliquer les blessures, il a aussi affirmé que cette dernière était simplement "tombée dans l'escalier" à la suite de cette altercation. Ses arguments n'ont absolument pas convaincu les juges, qui l'ont notamment condamné à huit mois de prison ferme, ainsi qu'à une interdiction d'entrer en contact avec sa victime pendant deux ans.

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