Giorgio Armani : "Antigua, c’est le rêve des tropiques, mon refuge pour l’hiver"

Pour la première fois, le maestro ouvre les portes de sa maison sur les hauteurs de l’île des Caraïbes pour parler de style, d’architecture et de la cause environnementale qui lui tient tant à cœur.

Paris Match. Comme une robe, une maison parle de soi. Que dit de vous Antigua ?
Giorgio Armani. La mer, c’est le souvenir le plus éloigné de mon enfance, l’élément avec lequel je me sens en parfait équilibre. Les rythmes insulaires me donnent un sentiment de liberté et d’épanouissement. Prendre le temps de lire, regarder des films ou explorer les plages à bord d’un petit bateau sont les choses que je préfère sur cette île. C’est une façon d’échapper au rythme effréné de la vie quotidienne. J’apprécie ces moments de détente lorsque je suis entouré de mes amis et des êtres qui me sont chers.

Vous possédez de nombreuses demeures. A partir de quand vous y sentez-vous chez vous ?
Je suis un amoureux des voyages sans être vraiment à l’aise à l’hôtel. Pantelleria, c’est une histoire d’amour, j’y passe tous les étés. Quant à Antigua, c’est le rêve des tropiques, un refuge l’hiver, un lieu de repos. Comme toutes mes maisons, elles sont meublées simplement pour favoriser un sentiment de familiarité. J’y ai associé mes créations Armani/Casa et des pièces chinées à travers le monde. C’est le fruit de la rencontre entre mon esthétique et un besoin de confort et de fonctionnalité. L’harmonie des couleurs et des formes influence mon humeur, me guide vers la paix intérieure. L’équilibre entre les espaces dédiés au travail et ceux réservés à la détente et à la convivialité reflète ma philosophie de vie. Je considère le repos comme une action positive qui enrichit l’esprit et rafraîchit les énergies. En revanche, je n’encourage ni l’oisiveté ni la paresse.

Les villas et les terrasses donnent directement sur la mer.
Les villas et les terrasses donnent directement sur la mer.

Les villas et les(...)
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