Giorgia Meloni séparée d’Andrea Giambruno, celui-ci se retire de son émission après « l’embarras » causé
ITALIE - L’ex-conjoint de la Première ministre italienne Giorgia Meloni, dont elle s’est séparée après qu’il eut tenu des propos scabreux diffusés à la télévision, n’animera plus son émission mais en restera rédacteur en chef, a annoncé mardi son employeur.
Le journaliste Andrea Giambruno, « désolé pour l’embarras et la gêne occasionnée par son comportement, a convenu avec l’entreprise de quitter la présentation du programme “ Diario del giorno ”, dont il continuera d’assurer la coordination éditoriale », a annoncé dans un communiqué le groupe Mediaset.
Giorgia Meloni a annoncé vendredi sur les réseaux sociaux qu’elle se séparait de son compagnon de 42 ans, père de sa fille de sept ans, après la diffusion de déclarations enregistrées à son insu en marge de l’émission qu’il animait sur la chaîne privée Rete4.
La mia relazione con Andrea Giambruno, durata quasi dieci anni, finisce qui. Lo ringrazio per gli anni splendidi che abbiamo trascorso insieme, per le difficoltà che abbiamo attraversato, e per avermi regalato la cosa più importante della mia vita, che è nostra figlia Ginevra.… pic.twitter.com/1IpvfN8MgA
— Giorgia Meloni (@GiorgiaMeloni) October 20, 2023
« Nous cherchons une troisième participante »
Ces propos ont été diffusés dans une émission satirique de la chaîne Canale 5, une autre chaîne du groupe Mediaset, qui appartient à la famille Berlusconi.
Dans l’enregistrement diffusé jeudi soir, le journaliste lance à une collègue : « Comment tu t’appelles ? On se connaît déjà ? Où est ce que je t’ai déjà vue ? J’étais saoul ? »
Avant d’ajouter : « Comment ma chérie ? Tu sais que moi et XXX (nom censuré) avons une relation ? Tout Mediaset le sait, et maintenant toi aussi. Mais nous cherchons une troisième participante. Tu veux faire partie de notre groupe de travail, ça te plairait ? »
Ces déclarations ont fait les choux gras des médias italiens et des réseaux sociaux, créant une situation embarrassante pour la dirigeante ultraconservatrice, au pouvoir depuis un an et qui s’était présentée durant sa campagne électorale comme « une mère chrétienne ».
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