Gillian Anderson raconte avoir quitté Hollywood après avoir vu "les pires côtés de cette industrie"

Gillian Anderson à Berlin en février 2017.   - Tobias Schwarz - AFP
Gillian Anderson à Berlin en février 2017. - Tobias Schwarz - AFP

Star de la série américaine X-Files, Gillian Anderson est l'une des vedettes de la nouvelle saison de The Crown, dans laquelle elle incarne la redoutable Margaret Thatcher. Dans un entretien accordé au site TV Week, l'actrice est revenue sur les raisons qui l'ont poussée à quitter Hollywood en 2002, alors qu'elle était au sommet de sa carrière.

Après avoir grandi à Londres, Gillian Anderson avait déménagé aux États-Unis à l'âge de 11 ans, avant de rencontrer un succès international au début des années 1990 grâce à son rôle de Dana Scully dans la série X-Files. A la surprise du public, elle avait décidé de rentrer en Angleterre, juste après la fin du feuilleton.

"Beaucoup de personnes n'ont pas pas compris quand je suis rentrée à Londres après le succès de X-Files, on m'a demandé pourquoi je disparaissais d'Hollywood", a-t-elle raconté. "Le Royaume-Uni m'a toujours manqué, et j'ai toujours sur que j'y retournerais un jour. Mais à l'époque, cette décision a été en partie prise parce que j'avais une relation compliquée avec le fait d'être devenue aussi célèbre aussi jeune, et en voyant les pires côtés de cette industrie. J'ai vraiment détesté cela, et j'ai eu envie de partir".

Plus de recul

Maintenant qu'elle est plus âgée, l'actrice estime avoir plus de facilités à prendre du recul. "Les bonnes choses qui ont découlé après que j'ai simplement suivi mon instinct sont nombreuses, et je n’en suis jamais arrivée au point d’envisager de revenir aux États-Unis", a-t-elle confié.

Gillian Anderson a notamment été nommée à trois reprises aux Olivier Awards pour des rôles sur les planches londoniennes, et sa performance dans la série Netflix Sex Education a été acclamée par la critique. Quant à son interprétation de Margaret Thatcher, les spécialistes assurent déjà qu'elle lui vaudra, au minimum, une nomination aux prochains Golden Globes.

Article original publié sur BFMTV.com