Gilets jaunes : Didier Lallement confie avoir « frôlé l’ouverture du feu »

Didier Lallement admet que la gestion de la finale de la C1 au Stade de France n'a « pas été brillante ».  - Credit:THOMAS COEX / AFP
Didier Lallement admet que la gestion de la finale de la C1 au Stade de France n'a « pas été brillante ». - Credit:THOMAS COEX / AFP

Nommé secrétaire général de la Mer le 26 septembre dernier, Didier Lallement était vivement critiqué pour sa vision controversée du maintien de l'ordre. En décembre 2018, il avait été choisi par Emmanuel Macron pour remplir les fonctions de préfet de police de Paris, après le troisième acte des Gilets jaunes, qui avait ravagé les Champs-Élysées et l'Arc de Triomphe. Son credo était simple : éviter que des dégradations se reproduisent, même s'il faut se heurter aux manifestants. Près de trois ans après, il assume cette doctrine dans un entretien confié à L'Opinion, relayé par BFMTV.

Au cours de ces manifestations successives, des dizaines de blessés ont été dénombrées. L'ancien préfet de police se réjouit toutefois qu'il n'y ait eu aucun décès. « Il n'y a pas eu de morts à Paris pendant la crise. On a frôlé l'ouverture du feu mais, grâce au courage des fonctionnaires de police, cela ne s'est pas produit », confie Didier Lallement. « Le jour où on devra ouvrir le feu, on entrera dans une autre dimension. Cela risque d'arriver un jour », avertit-il.

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