Georges Brassens : ces anecdotes secrètes que peu connaissent sur la vie du chanteur français

Le seul enfant de Elvira et Jean-Louis Brassens est né le 22 octobre 1921. Le père est un solide maçon, athée. La mère, une pieuse Italienne, veuve de guerre et déjà mère d’une petite Simone. Le prénom du futur bébé a été décidé : il s’appellera Jules, comme son grand-père paternel. Mais quelques jours avant la naissance, le frère de Jean-Louis, prénommé Georges, tombe dans l’étang en plein hiver et meurt peu après d’une pleurésie. En hommage à son oncle décédé, le nouveau-né portera finalement son prénom, Georges.

A 17 ans, avec ses copains Emile Miramont, Loulous Bestiou et Robert Bayle, Brassens se lance dans une série de cambriolages. Pendant plusieurs semaines, les apprentis monte-en-l’air vont sévir dans Sète. Brassens dérobe même un bracelet et une bague à sa demi-sœur. Il les refourgue aux sœurs Bouillon, bijoutières du centre-ville qui les écoulent dans l’arrière-salle de leur boutique. Mais les receleuses se font pincer, et avec elles, la petite bande. A son procès, en juin 1939, Georges est condamné à de la prison avec sursis. La presse locale livre le nom de Brassens en pâture. Après un été reclus, durant lequel il se fait pousser la moustache, autant par négligence que par ennui, Georges fuit sa mauvaise réputation pour gagner Paris en février 1940. Entre-temps, la guerre a été déclarée.

En 1942, Brassens est à Paris où il passe ses journées à se forger une culture littéraire et poétique. Il est logé par sa tante Antoinette dans le 14e arrondissement. Celle-ci lui (...)

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