Gendarme tué en Guyane : deux nouveaux suspects interpellés

Le major Arnaud Blanc, issu du GIGN, est mort le 25 mars dernier dans la forêt guyanaise.  - Credit:LUDOVIC MARIN / POOL / AFP
Le major Arnaud Blanc, issu du GIGN, est mort le 25 mars dernier dans la forêt guyanaise. - Credit:LUDOVIC MARIN / POOL / AFP

L'enquête se « poursuit ». Trois semaines après la mort d'Arnaud Blanc, gendarme au sein du GIGN, le 25 mars en Guyane, deux nouvelles personnes ont été interpellées, mardi 18 avril. Elles sont soupçonnées d'appartenir à un groupe de braqueurs de mines d'or clandestines. Comme le principal suspect déjà arrêté, ils ne sont pas eux-mêmes orpailleurs. « Il s'agit de la poursuite des opérations menées depuis trois semaines », a expliqué le général Jean-Christophe Sintive à l'Agence France-Presse, ajoutant que le but était « d'exercer une pression continue ». Selon les premiers éléments, c'est ce groupe qui serait à l'origine de la mort du gendarme.

Les interpellations menées par le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), appuyé par le Groupement interarmées héliporté (GIH), ont eu lieu sur le site clandestin de Dorlin, non loin de Maripasoula à la frontière avec le Suriname, là où le gendarme est décédé.

Le premier interpellé, prénommé Romario, âgé de 30 ans, s'est rendu sous la contrainte. Il s'agit du leader de la bande armée surnommée dans le secteur « la bande à Romario », a précisé le général. Le second, surnommé Irmão Bomba, 49 ans, a été désigné aux forces de l'ordre par des garimpeiros, un terme désignant les orpailleurs brésiliens illégaux en Guyane. La bande à laquelle ils sont suspectés d'appartenir se livrait au racket des sites d'orpaillage illégaux. « On recherche toute la bande armée », a déclaré le général Sintive, affirmant sav [...] Lire la suite