Un gel pour réduire les effets nocifs de l’alcool sur la santé

Des chercheurs ont développé un gel à base de protéines qui pourrait réduire les effets néfastes de la consommation d'alcool sur la santé. Testé sur des souris, ce gel a montré une diminution significative du taux d’alcool et une réduction des dommages sur plusieurs organes.

Aujourd'hui, les ravages de l’alcool sont incontestables. Selon l'OMS (Organisation mondiale de la Santé), sa consommation est "alarmante" chez les adolescents, et dans la population générale elle entraîne chaque année dans le monde la mort de près de 3 millions de personnes. Quand elle ne va pas jusqu'au décès des consommateurs, la consommation d'alcool peut provoquer des maladies du foie, des inflammations du tube digestif ou encore des cancers.

Mais que se passerait-il si nous pouvions consommer de l'alcool sans subir les effets néfastes sur notre santé ?

Cinq heures après la prise d'alcool, le taux d’alcool est diminué de 55,8 %

Des chercheurs de l'ETH Zurich pourraient bien avoir trouvé une réponse à cette question en développant un gel à base de protéines qui promet de réduire les effets nocifs de l'alcool sur notre organisme. Testé sur des souris souffrant d'une intoxication à l'alcool, le gel a permis de réduire de manière significative leur taux d’alcool de 55,8 % 5 heures après la prise d'alcool.

Des solutions pour réduire les impacts de l'alcool sur la santé humaine existent déjà. Elles fonctionnent principalement sous forme d’intraveineuses à base d’enzymes naturelles, mais les chercheurs écrivent que "les thérapies existantes n'offrent qu'un soulagement temporaire des symptômes, tels que les nausées et les maux de tête".

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Afin d’obtenir ce nouveau gel qui a pour objectif d'être efficace à terme sur les humains, les chercheurs ont utilisé une protéine, la β-lactoglobuline (BLG), présente dans le lait. Cette protéine peut facilement être trouvée et a déjà été prouvée sans danger et apte à la consommation. Les scientifiques ont fait bouillir ces protéines pendant plusieurs heures afin de former de longues et fines fibrilles. Ensuite, après ajout de sel et d'eau comme solvant, les fibrilles se réticulent, créant un réseau qui forme le gel.

Dans une étude publiée le 13 mai dans la revue [...]

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