Yahoo Actualités Gaza, Pays-Bas, Japon, Canada : les informations de la nuit
Gaza : nouvel échange d’otages contre prisonniers à quelques heures de la fin de la trêve. Dix Israéliens, dont cinq binationaux (un Néerlandais, trois Allemands et un Américain), ainsi que deux Russes et quatre Thaïlandais ont été remis par le Hamas à la Croix Rouge internationale dans la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé un porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar. Israël a ensuite confirmé leur arrivée, via l’Égypte. En échange, trente Palestiniens détenus dans plusieurs prisons israéliennes ont été libérés plus tard dans la nuit, a annoncé l’Autorité pénitentiaire israélienne. Selon le Qatar, il s’agit de 16 mineurs et 14 femmes. Parmi elles, Ahed Tamimi, une militante de 22 ans devenue une figure-clé pour les Palestiniens défiant l’occupation israélienne. Cet échange est survenu à quelques heures de l’expiration prévue de la trêve entre Israël et le Hamas. “Gaza retient son souffle”, alors que le groupe palestinien a proposé de prolonger le cessez-le-feu provisoire et de continuer à échanger des otages contre des prisonniers, note Le Soir.
Pays-Bas : coup dur pour Geert Wilders avec le refus d’alliance d’un partenaire potentiel. Le leader d’extrême droite, vainqueur des législatives il y a une semaine, a vu ses espoirs de gouverner se réduire mercredi après que le dirigeant du Nouveau Contrat social (NSC), Pieter Omtzigt, a affirmé n’être pas prêt à entamer des négociations dans l’immédiat avec lui en vue d’une coalition, en raison de ses positions extrémistes. Le manifeste de sa formation, le Parti de la Liberté (PVV) prône notamment l’interdiction des mosquées, du Coran et du port du foulard par les musulmanes, ainsi que l’organisation d’un référendum sur la sortie des Pays-Bas de l’Union européenne. Or, comme le note le site d’information néerlandais Dutch News, “le soutien d’Omtzigt est crucial” pour que le parti de Wilders puisse former une coalition de droite. Le PVV a décroché 37 sièges à la chambre basse mais il a toujours besoin du soutien de 76 députés sur les 150 de l’assemblée pour gouverner. Le NSC dispose, lui, de 20 sièges. La plupart des analystes considèrent qu’un gouvernement ne pourra pas être constitué avant l’année prochaine. Il avait fallu 271 jours pour former celui de Mark Rutte après les élections de 2021.
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