Gaza: Paris "condamne fermement" la frappe qui a touché l'hôpital militaire jordanien

La France a condamné "fermement" jeudi 16 novembre la frappe qui a touché l'hôpital militaire jordanien à Gaza, blessant 7 personnes, et rappelé que le droit international humanitaire s'imposait "à tous".

Le droit international humanitaire "prévoit tout particulièrement la protection des infrastructures hospitalières et impose en tout temps et en tous lieux des principes clairs de distinction, de nécessité, de proportionnalité et de précaution", a souligné Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.

La Jordanie accuse Israël

Mercredi, une frappe à proximité de l'hôpital jordanien, dans la ville de Gaza, avait blessé sept soignants, selon l'agence de presse jordanienne Petra, suscitant notamment une condamnation de la Ligue arabe.

Le ministère jordanien des Affaires étrangères a condamné dans un communiqué "le bombardement israélien à proximité de l'hôpital de campagne jordanien à Gaza, qui a entraîné des blessures à sept membres de son personnel alors qu'ils tentaient de soigner des citoyens palestiniens blessés lors d'un bombardement israélien et de transporter des citoyens palestiniens aux urgences".

Une opération "ciblée" annoncée dans un autre hôpital

Egalement mercredi, l'armée israélienne a lancé une opération "ciblée" dans le principal établissement hospitalier de la bande de Gaza, l'hôpital al-Shifa, présenté par Israël comme un centre stratégique et militaire du Hamas, ce que dément le mouvement palestinien.

Son raid se poursuivait jeudi dans cet établissement où s'entassent des milliers de civils palestiniens, ce qui suscite de vives inquiétudes et critiques. Le Croissant-Rouge palestinien a, lui, fait état jeudi d'une "violente attaque" menée par des chars israéliens qui "assiègent" l'hôpital Ahli Arab, un autre établissement, à Gaza.

Article original publié sur BFMTV.com