Bombardements à Gaza: Israël confirme augmenter ses frappes et va "étendre ses opérations terrestres"

Bombardements à Gaza: Israël confirme augmenter ses frappes et va "étendre ses opérations terrestres"

L'armée israélienne a confirmé ce vendredi soir mener sur Gaza d'intenses bombardements qui ont augmenté d'une "manière très significative".

"Nous continuerons à frapper dans la ville de Gaza et ses environs", a ajouté le porte-parole de l'armée Daniel Hagari dans une déclaration télévisée.

Il a également annoncé que Tsahal allait "étendre ses opération terrestres ce soir", alors que le nord de la bande de Gaza est soumis à d'intenses bombardements depuis le milieu de l'après-midi. C'est la suite de "la série de frappes des derniers jours", a-t-il dit.

Une "avalanche de souffrance"

L'ONU, qui s'est prononcée pour une "trêve humanitaire immédiate", redoute de son côté une "avalanche sans précédent de souffrance" à Gaza, petit territoire assiégé et privé de tout où s'entassent quelque 2,4 millions d'habitants.

Le Hamas a appelé vendredi soir le monde à "agir immédiatement" pour faire cesser ces bombardements. Parallèlement, les communications et internet ont été coupés, selon le gouvernement du Hamas, au pouvoir dans ce territoire depuis 2007.

Les journalistes de l'AFP dans la bande de Gaza ont expliqué qu'ils ne pouvaient communiquer que dans les zones où ils captaient le réseau israélien.

Riposte du Hamas par des "salves de roquettes"

Les bombardements "par air, mer et terre" sont "les plus violents depuis le début de la guerre", a affirmé le Hamas, accusant Israël de "préparer des massacres". En réponse, le mouvement islamiste palestinien a annoncé avoir tiré "des salves de roquettes" sur Israël.

"Beaucoup plus" de gens vont "bientôt mourir" en raison du siège imposé par Israël à Gaza depuis le 9 octobre, a affirmé de son côté vendredi à Jérusalem le patron de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini.

L'ONU, préoccupée aussi par d'éventuels "crimes de guerre", réclame une trêve des combats, seule option selon elle pour acheminer l'aide humanitaire indispensable aux besoins des quelque 2,4 millions de Gazaouis.

Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël depuis le 7 octobre, essentiellement des civils massacrés par le Hamas ce jour-là, selon les autorités israéliennes. Selon l'armée, 229 otages, israéliens, binationaux ou étrangers, ont été emmenés à Gaza par le Hamas, qui a relâché quatre femmes depuis.

Article original publié sur BFMTV.com