Gaza : le Hamas pose une condition pour la libération des otages enlevés dans l’attaque du 7 octobre

Une affiche montrant la photo d’Eitan Yahalomi, otage du Hamas, lors d’un rassemblement à Sydney, en Australie.
DAVID GRAY / AFP Une affiche montrant la photo d’Eitan Yahalomi, otage du Hamas, lors d’un rassemblement à Sydney, en Australie.

GAZA - Oui, mais à une condition. La branche militaire du Hamas s’est dite prête, ce samedi 28 octobre, à relâcher les otages qu’elle avait enlevés lors de son attaque sur le sol israélien. En échange, elle exige la libération de tous les Palestiniens incarcérés en Israël.

Pour Israël, s’attaquer au « métro du Hamas » à Gaza est essentiel avant l’intervention terrestre

« Le prix à payer pour le grand nombre d’otages de l’ennemi qui sont entre nos mains est de vider les prisons de tous les détenus » palestiniens, a déclaré le porte-parole militaire du Hamas, Abou Obeida, dans un enregistrement vidéo diffusé par la chaîne de télévision du Hamas, Al-Aqsa.

« Si l’ennemi souhaite clore ce dossier de détenus d’un seul coup, nous sommes prêts à le faire. S’il veut un processus par étapes, nous sommes prêts aussi », a-t-il ajouté. Le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinouar, s’est également dit prêt à conclure « immédiatement » un échange des otages que son mouvement détient contre « tous les prisonniers » palestiniens incarcérés par Israël.

Lors d’une conférence de presse à Tel-Aviv samedi soir, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a rencontré samedi les familles des otages, leur a promis qu’Israël « explorerait toutes les options » pour obtenir leur libération.

Désormais est engagée « la seconde étape de la guerre, dont l’objectif est clair : détruire les capacités militaires et la direction du Hamas ; ramener les otages à la maison », a-t-il également affirmé. « La guerre dans la bande de Gaza sera longue et difficile et nous y sommes prêts », a-t-il prévenu.

9 Français toujours portés disparus

Selon le dernier bilan des autorités israéliennes, environ 230 otages enlevés lors de l’attaque du 7 octobre seraient retenus dans la bande de Gaza, territoire palestinien aux mains du Hamas.

Neuf Français sont toujours portés disparus, selon le dernier bilan confirmé par la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna vendredi. Parmi eux, plusieurs seraient pris en otage.

Plus de 1 400 personnes ont été tuées en Israël depuis cette attaque d’une ampleur sans précédent menée par des commandos du Hamas, d’après les autorités israéliennes.

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