Gaza : une frappe israélienne sur Rafah fait au moins neuf morts, dont six enfants

Gaza : une frappe israélienne sur Rafah fait au moins neuf morts, dont six enfants

Une frappe aérienne israélienne sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a tué au moins neuf personnes, dont six enfants, ont annoncé samedi les autorités locales, alors qu'Israël poursuivait son offensive de près de sept mois dans le territoire palestinien assiégé.

La frappe a touché vendredi soir un immeuble résidentiel dans le quartier Tel Sultan, dans l'ouest de la ville.

Aucune victime n'a été signalée lors d'une deuxième frappe nocturne à Rafah. Plus tard samedi, une frappe aérienne israélienne a touché une maison du camp de réfugiés urbain de Bureji, dans le centre de l'enclave, tuant au moins un homme et en blessant deux autres, selon les autorités de l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa à Deir al-Balah, où un journaliste de l'AP vu les victimes.

Israël annonce depuis des mois son l'intention de lancer une offensive terrestre à Rafah, où, selon lui, bon nombre des membres restants du Hamas sont retranchés, malgré les appels à la retenue de la communauté internationale y compris le plus fidèle allié d'Israël, les États-Unis.

Les tensions sont également fortes en Cisjordanie occupée. Un raid de l'armée israélienne dans le camp de réfugiés urbain de Nur Shams qui a tué au moins trois militants et un garçon de 15 ans se sont poursuivis vendredi et samedi. Le groupe Djihad islamique a confirmé la mort de trois membres, dont un qu'il a qualifié de commandant militaire local.

L'armée israélienne a déclaré que ses forces avaient tué 10 militants dans le camp et dans les environs, tandis que l'armée et la police des frontières avaient arrêté huit suspects palestiniens. Neuf de ses officiers et soldats ont été blessés, selon le communiqué.

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré que les équipes médicales avaient été informées de plusieurs Palestiniens tués et blessés à Nur Shams, mais que les forces israéliennes empêchaient les agents de santé de les atteindre. Un journaliste de l'AP présent dans le camp a déclaré que des tirs intermittents et des explosions résonnaient encore samedi après-midi.