Gaza : Erdogan estime que Biden a "les mains ensanglantées" par son soutien à Israël

Le président turc a accusé lundi son homologue américain Joe Biden d'avoir "les mains ensanglantées" en raison de son soutien à Israël au moment où l'Etat hébreu mène des frappes dans la bande de Gaza.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé lundi son homologue américain Joe Biden d'avoir "les mains ensanglantées" en raison de son soutien à Israël au moment où l'Etat hébreu mène des frappes dans la bande de Gaza.

"Vous écrivez l'Histoire avec des mains ensanglantées", a déclaré Recep Tayyip Erdogan à l'adresse du locataire de la Maison Blanche, reprochant notamment à son administration l'approbation de nouvelle ventes d'armes à Israël "qui mène des attaques disproportionnées contre la bande de Gaza".

"Les territoires palestiniens sont victimes de persécutions, de souffrances et le sang y coule comme c'est le cas de nombreuses autres régions qui ont perdu la paix avec la fin de l'Empire ottoman. Et vous soutenez cela", a ajouté Recep Tayyip Erdogan en interpellant son homologue américain.

"Il n'y a que sucer le sang qui les assouvit"

Recep Tayyip Erdogan s’en est aussi violemment pris à Israël. "Ce sont des meurtriers, à tel point qu'ils tuent des enfants âgés de cinq ou six ans. Il n'y a que sucer le sang qui les assouvit", a-t-il dit.

Les hostilités à Gaza ont éclaté le 10 mai avec un barrage de roquettes tirées par le mouvement palestinien Hamas sur Israël après que des centaines de manifestants palestiniens ont été blessés dans des heurts avec la police israélienne à Jérusalem-Est occupée. A l'origine des manifestations, la menace d'expulsion forcée de familles palestiniennes au profit de colons israéliens. Depuis le début de ces hostilités le 10 mai, 200 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza, dont au moins 59 enfants, et plus de 1.300 blessées.

Côté israélien, dix personnes ont été tuées, dont un enfant, et 294 blessées après des tirs de roquettes et de missiles à partir de la bande de Gaza. Recep(...)


Lire la suite sur Paris Match