Gaza: le chef du Hamas annonce la mort de trois de ses fils dans une frappe israélienne, Tsahal confirme

L'armée israélienne et le renseignement intérieur ont confirmé avoir tué ce mercredi 10 avril dans une frappe aérienne ciblée trois fils du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qualifiés d'"agents militaires" du mouvement islamiste palestinien.

"Les trois agents qui ont été frappés sont Amir Haniyeh, un commandant de cellule de l'aile militaire du Hamas, Mohammad Haniyeh, un agent militaire de l'organisation terroriste Hamas, et Hazem Haniyeh, également un agent militaire de l'organisation terroriste Hamas", a indiqué un communiqué de l'armée.

Trois fils et quatre-petits enfants

Ismaïl Haniyeh avait annoncé quelques heures plus tôt, sur la chaîne Al Jazeera, la mort de trois de ses fils et de plusieurs petits-enfants dans cette frappe israélienne dans la bande de Gaza.

"Je remercie Dieu pour l'honneur que nous fait le martyre de mes trois fils et de certains de mes petits-enfants", a déclaré Ismaïl Haniyeh depuis Doha dans une déclaration à la chaîne qatarie. "L'ennemi a visé une voiture à bord de laquelle ils se trouvaient."

Selon un communiqué du Hamas, la frappe a eu lieu dans le camp de réfugiés de Chati, dans la ville de Gaza (nord), où la famille rendait visite à des proches au premier jour de la fête du Fitr marquant la fin du mois sacré musulman du ramadan.

"Ce sang versé nous rendra encore plus fermes"

La frappe ciblant les fils de Ismaïl Haniyeh s'est produite alors que les médiateurs qatari, égyptien et américain attendent la réponse du Hamas à leur proposition de trêve avec Israël, associée à une libération d'otages retenus à Gaza.

"L'ennemi pense pouvoir briser la volonté de notre peuple et pousser les dirigeants à faire des concessions (...) Il peut rêver! Ce sang versé nous rendra encore plus fermes", a dit Ismaïl Haniyeh à Al Jazeera.

"Nos exigences sont claires et nous n'y renoncerons pas. Si l'ennemi croit que cibler mes fils au plus fort des négociations et avant que le Hamas ne donne sa réponse, poussera le mouvement à changer de position, il se trompe. Les positions ne changeront pas", a-t-il souligné.

Article original publié sur BFMTV.com