Gaza : 80 corps non identifiés enterrés dans un charnier
Il y a environ un mois, Israël avait déjà retourné 80 cadavres de Palestiniens par le même procédé. Les corps avaient été ramassés par l'armée israélienne à Gaza, avant d'être transférés en Israël pour y être examinés. Il avaient été ramenés à Gaza après confirmation qu'il ne s'agissait pas d'otages israéliens.
Ce mardi les 80 corps sans vie ont été déposés à l'hôpital Najjar de Rafah, puis enterrés dans un charnier de la ville. C'est la deuxième fois en quelques jours que des enterrements de masse ont lieu à cet endroit.
Onze morts dans une frappe israélienne
Onze personnes sont mortes dont quatre enfants après qu'une frappe israélienne a détruit un immeuble résidentiel de la ville de Deir al-Balah mardi. Les survivants ont été transportés à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa.
La frappe israélienne témoigne de l'intensification du conflit dans le sud de la bande de Gaza. L'armée concentre particulièrement ses efforts sur la ville de Khan Younès. Elle vient de publier de nouvelles images, où l'on peut voir selon elle des échanges de tirs avec les militants du Hamas.
L'UNWRA défend son "rôle vital" à Gaza
L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens UNWRA est depuis quelques jours au cœur d'accusations concernant douze de ses employés. Ces derniers auraient activement participé aux attaques du Hamas du 7 octobre dernier, qui ont fait plus de 1200 morts en Israël.
L'ONU a déjà licencié neuf des douze accusés. Deux autres seraient morts, et la dernière personne faisant l'objet d'accusations n'a pas encore été formellement identifiée. L'UNWRA, qui emploie environ 13 000 personnes, a défendu l'importance de son rôle humanitaire auprès des populations civiles palestiniennes.
Mardi, le chef des Nations unies Antonio Guterres a rencontré les représentants des pays qui ont décidé de gelé leurs dons à l'UNWRA tant que toute la lumière ne sera pas faite sur les événements concernés par les récentes accusations.
De fortes pluies fragilisent les camps de déplacés
Ces derniers jours de fortes précipitations ont endommagé les structures fragiles des camps temporaires de la ville de Gaza.
Le conflit rend les conditions de vies extrêmement difficiles dans la bande de Gaza, où la population serait au bord de la famine selon le Programme alimentaire mondial.
A ce jour, environ 85% des 2,5 millions de Palestiniens sont déplacés, principalement à l'intérieur de Gaza.
Selon le Hamas, plus de 26 700 Gazaouis sont morts depuis le début de la guerre le 7 octobre dernier.