La gauche en passe de perdre la communauté urbaine de Lille

Martine Aubry, le 6 juin 2013.

La réélection de la socialiste Martine Aubry vendredi à la présidence de Lille Métropole Communauté Urbaine (LMCU) semble compromise après un accord entre la droite et le groupe des non-inscrits.

Martine Aubry risque de payer au prix fort l’échec du PS aux municipales: sa réélection vendredi à la présidence de Lille Métropole Communauté Urbaine (LMCU) semble vraiment compromise après un accord mercredi entre la droite et le groupe des non-inscrits.

Par delà la probable défaite de l’ancienne première secrétaire du PS, c’est aussi un autre bastion de ce parti qui pourrait tomber, le Grand Lille ayant toujours été contrôlé par cette formation et son ancêtre la SFIO depuis près de 50 ans.

Au soir du 30 mars, malgré sa large victoire au deuxième tour dans la ville de Lille, avec plus de 52% des voix dans une triangulaire pour un troisième -et dernier- mandat de maire, Martine Aubry était bien consciente que son maintien à la tête de la métropole lilloise, qu’elle préside depuis 2008, allait en revanche être difficile.

A l’hôtel de ville, dans la foule de ses partisans, tout triomphalisme était banni et la crispation visible après l’annonce que les communes voisines de Roubaix et Tourcoing, les plus peuplées après Lille, étaient passées à l’UMP.

Les négociations sont depuis allées bon train. «Il n’y a pas de majorité sans les centristes et donc tout est ouvert», résume Francis Delrue, maire de Baisieux et président du Gidec, groupe centriste à LMCU fort, après les élections, d’une quinzaine de membres.

L’accord de désistement mutuel passé mercredi par la droite du député-maire UMP de Marcq-en Baroeul, Bernard Gérard (groupe Métropole Communes Unis -MCU-, environ 50 membres), et le groupe Métropole Passions Communes (MPC), groupe charnière au conseil communautaire avec 48 membres, ruine les chances de la gauche de se maintenir à la tête de Lille Métropole qu’elle contrôle depuis sa création en 2002.

«Le groupe s’est réuni et à l’unanimité a décidé que MPC aurait un candidat», (...)

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