Voici les plats que les rois de France adoraient manger !

"Une oille (soupe) aux oignons, un rost de bif de mouton, un aloyau de Choisy, un entremets de truffe au vin de champagne, un d’asperges, des petits pâtés, des perdreaux, des bécassines…" Vous frôlez l’indigestion ? Pourtant, ce n’est qu’une partie du repas servi à Louis XV le 22 mars 1759. Même à table, le roi doit tenir son rang. Il doit manger des mets de luxe, auxquels les autres n’ont pas accès, en quantité ; la nourriture fait partie de la manifestation du pouvoir. Et pas question de lésiner sur la présentation, que le Roi-Soleil portera à son paroxysme de raffinement : un ballet d’officiers de bouche vient disposer les plats, couverts d’or, de vermeil ou d’argent, conçus par les plus grands orfèvres du royaume. Au milieu des mets imposés pour montrer la grandeur de la gastronomie royale, les têtes couronnées ont aussi leurs aliments préférés. Voici ce qu’ils mettent au menu.

Le roi raffole de cette pâte de coings, censée aider à digérer et à faire de beaux enfants, qui fut créée au XIVe siècle par un apothicaire de Cotignac, dans le Var. Celui-ci se serait ensuite installé dans la région d’Orléans, ce qui explique que cette douceur est encore aujourd’hui une spécialité de la ville.

Le Béarnais, porté sur la Dive Bouteille, met de l’ail partout. En cas de petit creux, il avale une tranche de pain beurrée… évidemment piquée de gousses d’ail. Il faut dire qu’il a, dès son plus jeune âge, été à bonne école ; son grand-père, Henri d’Albret, roi de Navarre, l’avait baptisé en (...)

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